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Les chapelles

Les chapelles

29 chapelles

Les 29 chapelles qui entourent l’église sont décorées chaque fois d’un autel, d’un tableau, d’une sculpture, d’une statue.

Ces chapelles correspondent à autant de projets de groupements montois, de confréries de métiers ou de confréries de dévotion à la Vierge ou à des saints. Mais parfois aussi au projet de familles pour y enterrer leurs membres dans la chapelle qui leur est réservée : ce qui explique la présence de pierres tombales à cet endroit. Ces groupements ou ces familles payaient d’ailleurs bien cher pour décorer et faire entretenir leur chapelle, garantissant ainsi une rente perpétuelle au chapitre…

Ces chapelles étaient autant de petites églises qui permettaient jusqu’au 18e siècle d’y célébrer des messes. Plus de 1000 messes étaient célébrées chaque année dans la collégiale. On imagine l’animation qui y régnait ! C’est de cette manière, tout particulièrement, que les pauvres de la ville s’y retrouvaient pour recevoir nourriture ou vêtement, vouant ainsi aux chanoinesses une reconnaissance appuyée.

Les « taulets »

Des chapelles recèlent des monuments funéraires muraux en pierre appelés « taulet ». Ces monuments funéraires étaient généralement disposés soit sur les murs extérieurs des églises, soit sur ceux des cimetières. Ils sont caractéristiques de la région au XVe siècle et prouvent l’existence d’une école montoise de tailleurs de pierre. Un taulet représente les défunts, conduits par leur saint patron vers la Vierge et l’Enfant ou vers la Trinité. A voir chapelles 2, 3, 5, …

Le retable des Féries Notre-Dame

Il est situé dans la première chapelle sud du déambulatoire (nr 22). En pierre blanche, il appartient au gothique flamboyant, tant par ses sculptures que par sa structure verticalisante : ses arcs en accolade, ses tourelles ajourées et même ses consoles finement travaillées s’intègrent d’ailleurs idéalement à l’environnement architectural. A voir : les scènes du registre supérieur (Couronnement de la Vierge, Parenté de Sainte Anne et Saint Jean-Baptiste), les autres figures étant partiellement dues à une restauration du début du XXe siècle.

 

les sculptures gothiques en pierre

Elles sont rares mais superbes. Citons :

Chapelle 13 : un Saint Michel terrassant le démon (début du XVe) qui, bien que souvent ignorée des visiteurs, se classe parmi les meilleures productions de la statuaire de cette époque par sa silhouette élancée et sa composition équilibrée et dynamique.

 

Chapelle 7 : Notre-Dame de Grâces la statue de la Vierge à l’Enfant, en pierre argentée, qui lui est contemporaine. Cette dernière sculpture, présentée sur un socle décoré d’anges tenant des blasons, est néanmoins de qualité supérieure tant dans le traitement des plis de lourd drapé qui crée son volume que dans la facture et l’expression sensible des visages.

Chapelle 13 : une niche ouvragée contient la seule statue de Sainte Waudru visible dans la collégiale. Elle est en pierre, date du début du XVIe siècle et présente les mêmes caractéristiques que Notre-Dame de Grâces.

En savoir plus…

Des livres et des guides
pour appprofondir votre visite

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